8ème Biennale Internationale de Quintette à Vent "Henri Tomasi" Région Provence Alpes Côte d'Azur: 8ème Biennale Internationale de Quintette à Vent

samedi 7 novembre 2009

8ème Biennale Internationale de Quintette à Vent

[PRESENTATION DU POURQUOI ET DU COMMENT....…]
l’Institut Français des Instruments à vent organise, la 8e Biennale Internationale de Quintette à vent en région Provence Alpes Côte d’Azur. Cette manifestation itinérante, programmée tous les deux ans, en alternance avec le Concours International de Quintette à vent Henri Tomasi, est une initiative signée en 1995 par le Quintette à vent de Marseille soutenue dès l'origine par de nombreuses institutions।Concerts, classes de Maîtres, concert-conférence… tout un programme qui met en lumière la couleur et les timbres des cinq principaux instruments à vent : flûte, hautbois, clarinette, basson et cor.
Participer à diffuser la variété d’un répertoire, éclairer autrement les pages du patrimoine musical, mettre à l’honneur une écriture et des compositeurs contemporains, rapprocher le public des oeuvres : telles sont les missions poursuivies encore et toujours.
Les villes étapes de la Biennale ouvrent conservatoires, théâtres, auditorium, écoles de musique… afin d’accueillir musiciens et public, élèves et maîtres.
Au-delà des grandes villes, Marseille, Aix-en-Provence ou Nice, la programmation n’oublie pas les villes et villages de la région en s’arrêtant à Roquevaire,Istres, Carry-le-Rouet ou Grans par exemple.
Autour du Quintette à vent de Marseille, nous retrouverons plusieurs ensembles qui feront briller la palette variée du répertoire. Le Quintette Moraguès, le Quintette Aquillon et Quintette Wingra, venu des Etats-Unis, l'invité étranger de cette 8e biénnale

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PRESENTATION DES GROUPES DE LA 8ème BIENNALE INTERNATIONALE DES QUINTETTES A VENT

♫QUINTETTE WINGRA♫

http://www.music.wisc.edu/wingra-woodwind

Linda Bartley - clarinette

Marc Fink - hautbois

Linda Kimball - cor

Dawn Lawler - flûte

Marc Vallon - basson

♫QUINTETTE MORAGUES♫

http://www.musiquesdanslesvignes.com/artistes/quintette_moragues.htm

Michel Moraguès - flûte

David Walter - hautbois

Pascal Moraguès - clarinette

Pierre Moraguès - cor

Patrick Vilaire - basson

♫QUINTETTE AQUILON♫

http://www.quintette-aquilon.com/Accueil.htm

Stéphanie Corre - clarinette

Claire Sirjacobs - Hautbois

Myriam Tilquin - Cor

Sabine Raynaud - flûte

Gaëlle Habert - basson

INSTITUT FRANÇAIS DES INSTRUMENTS A VENT

Mettre au devant de la scène : flûte, hautbois, clarinette, basson et cor dans un répertoire classique et contemporain
Créé en juillet 1987, il y a juste 20 ans, l’Institut oeuvre au développement de la musique pour instruments à vent en menant une activité de création, de diffusion et de pédagogie musicale. Développer la créativité par l’écriture, rapprocher le public des oeuvres, favoriser l’expression de nouveaux talents, faciliter le rayonnement d’un répertoire classique et contemporain telles sont les missions culturelles et territoriales que poursuit l’Institut avec ses 141 adhérents et la volonté passionnée des musiciens du Quintette à vent de Marseille, noyau militant de la structure.
L’histoire de l’Institut Français des Instruments à vent se confond ainsi avec celle du Quintette à vent de Marseille, qui a su impulser et dynamiser, au quotidien, projets, actions et partenariats, Cinq musiciens qui, en tant qu’artistes, interprètes, pédagogues, contribuent à l’enrichissement des
enseignements, à l’inscription de la musique pour instruments à vent dans le paysage musical et la vie artistique d’une région, d’un territoire.
Au fil des saisons, des relations fortes se sont nouées, tout au long de ces années, par les
spectacles, les actions de formation, les instances de rencontre, les espaces de créativité ouverts par l’Institut. Une véritable collaboration s’est engagée avec des compositeurs contemporains comme Lucien Guérinel, Riccardo Del Fra, Georges Boeuf, Olivier Kaspar…
Toujours prêt à favoriser l’éducation du public dans sa connaissance et son appréciation des musiques écrites pour des instruments encore peu ou mal connus, l’Institut Français des Instruments à vent encourage et initie des commandes d’oeuvres, favorise les contacts entre musiciens en France, crée des liens avec des associations étrangères, facilite le développement des échanges en Europe et aux Etats-Unis. Pour fêter ses 20 ans, l’Institut Français des Instruments à vent ouvre la 7ème Biennale Internationale de Quintette à vent, aux solistes de l’Opéra Royal de Stockholm. Différentes manifestations culturelles ont été pérennisées : La Biennale Internationale de Quintette à vent, à l’automne, une programmation sur la région Provence Alpes Côte d’Azur où l’Institut est aussi fédérateur des villes organisatrices.
Le Concours International de Quintette à vent Henri Tomasi, ouvert à de jeunes formations, en février, tous les deux ans.
L’Académie d’été Henri Tomasi, chaque année, en juillet, des cours instrumentaux, concerts, classes de maîtres…
Une saison de diffusion de spectacles avec une vingtaine de concerts par an.

Un peu d’histoire…quant à l’origine du quintette à vent

Au XVIIIème siècle en Europe, la célébration de tout événement important n’aurait pas été
complète sans la contribution d’un ensemble d’instruments à vent, ou « Harmonie », composé de deux à treize instrumentistes. A Vienne, ville où l’on pouvait trouver les meilleursinstrumentistes à vent, l’Empereur Franz Joseph fonda, dans les années 1780 sa K.u.K. Harmonie [Kaiserlich und Koeniglich Harmonie]. Elle comprenait 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 corset 2 bassons. La petite noblesse en fit rapidement autant, et on se mit à trouver des ensembles d’instruments à vent dans toute l’Europe. Ces ensembles jouaient des pièces composées par les plus grands compositeurs, notamment par Haydn, Mozart et Beethoven, ainsi que par des douzaines d’autres compositeurs moins connus. Rétrospectivement on peut dire que ce genre atteignit son sommet avec la Sérénade de Mozart et quelques oeuvres de Beethoven.
Pendant la première moitié du XIXème siècle, les Harmonies commencèrent à disparaître. Les structures de la vie sociale changeaient. Les ensembles devenaient trop coûteux et le genre se démoda. Les concerts n’étaient plus donnés dans les palais de la capitale mais dans de
nouveaux lieux spécialement construits pour la musique.
Le flûtiste et compositeur tchèque Anton Reicha (1770-1836) quitta Vienne pour venir s’installer à Paris. Il y trouva une vie musicale florissante et d’excellents instrumentistes à vent formés au Conservatoire de Paris. C’est ainsi qu’il développa son idée de créer un nouveau type de formation instrumentale, le quintette à vent, composé d’une flûte, d’un hautbois, d’une clarinette, d’un cor et d’un basson.
Le 17 avril 1814, au Conservatoire de Paris, Reicha présenta ses « Quintettes opus 88 » dans
le cadre de « l’exercice des élèves ». Guillou [flûte], Vogt [hautbois], Boufil [clarinette], Dauprat [cor] et Henry [basson] formèrent plus tard le Quintette Reicha et devinrent professeurs au Conservatoire de Paris où A. Reicha enseignait le contrepoint et la fugue.
Les quintettes de Reicha, très différents des oeuvres plus anciennes pour instruments à vent, étaient de facture entièrement nouvelle et furent accueillis avec grand enthousiasme.
« Quintettes à vent opus 91 », le recueil suivant de Reicha fut joué en public en 1818. Les
répétitions et les premières, des 24 quintettes de Reicha, composés entre 1811 et 1820, eurent
lieu sous sa direction.
A l’image de l’ensemble parisien, un deuxième quintette à vent fut formé à Vienne en 1821.
« L’Harmonie Quintett », qui exécuta avec succès les 24 quintettes de Reicha.
Durant la première moitié du XIXème siècle, près de 70 nouvelles oeuvres furent composées pour cette nouvelle formation, quintette à vent, par des compositeurs comme Onslow, Lachner,
Gambini, Gebauer.

QUINTETTE

Les 4 instruments de la petite harmonie et le cor qui apporte sa rondeur, sa puissance… » .-composition pour 5 voix ou 5 instruments ; ensemble de musique de chambre composé de 5 instruments —Dictionnaire Le Littré (1877) : « quintette (kuin-tè-t'), s. m. Terme de musique. Morceau de musique écrit pour cinq voix ou pour cinq instruments. Il y a, dans des genres différents, d'admirables quintettes d'instruments composés parBoccherini, Beethoven, Mozart et Onslow ; M. Reicha en a composé pour des instruments à vent ; leur facture est élégante.

LES INSTRUMENTS DU QUINTETTE

FLÛTE - nm. fém..- ..par son absence de bec, la flûte occupe une place singulière dans la famille des bois. – unsouffle, la « colonne d’air » qui traverse un vide…. Instrument à vent généralement constitué d'un tube en bois ou enmétal percé de trous, dans lequel l'impact du souffle sur l'arête de l'embouchure (dont la place varie selon le type)produit le son et où le jeu d'ouverture et de fermeture des trous produit les hauteurs différentes du son. Le timbreéthéré, transparent, suave de la flûte, avec son charme poétique et sa placidité (LAVIGNAC, Mus. et musiciens,1895). « … un été, Scyros fut infestée par les rats (...) les habitants de la ville crurent en mourir. Mais, un jour, vintun joueur de flûte. (...) Il se mit à jouer de la flûte et tous les rats vinrent se presser autour de lui. (SARTRE, LesMouches, 1943) .- elle fait partie de la famille des bois même si elle est en… argent ou en or
HAUTBOIS - nm. masc. MUS. Instrument à vent en bois, à anche double. – instrument chanteur… « le chouchou »de l’orchestre ; celui qui donne le la I .- « un son doux et pénétrant, entre la flûte et la clarinette il s’adapte à tous les styles .- .- son origine française selit dans son nom, toutes les langues européennes ont adopté le mot français : « oboe », « hoboe »... » - Cambert introduisit le hautbois à l’Opéra de Paris en 1671.« La vraie difficulté du hautbois, c’est que l’air passe par un trou d’à peine deux dixièmes de millimètre. La qualitéd’un hautboïste doit être le calme. Comme en apnée sous l’eau. La cage thoracique, la gorge, le maintien, tout participe à la création du son. » (François Leleux.- Le Monde de la Musique ; juillet-août 2007)
CLARINETTE - nm. fém. A.− Contrairement aux autres "bois", la clarinette fonctionne comme un tuyau bouché. -Instrument à vent, à bec et à anche, agile et espiègle comme un chat ! .- L’origine de la clarinette remonterait àl’Egypte ancienne avec son ancêtre le plus direct : le chalumeau.- D'après Mimart, professeur de clarinette au Conservatoire National de Paris (de 1905 à 1918), les chalumeaux étaient encore des instruments d'orchestre pendantla seconde moitié de XVIIIème siècle. Ce chalumeau ne paraît pas avoir attiré l'attention particulière des facteursavant la fin du XVIIème siècle. .- Le terme "clarinette" semble apparaître en France en 1716.- « En toute rigueur, laclarinette(comme les autres instruments à trous latéraux : flûte, hautbois, saxophone, basson)ne s'accorde pas, elledoit être jouée dans le diapason où on l'a construite. Dans un autre diapason, l'écartement des trous est différent. C'est au piano d'être accordé comme il convient et non le contraire. ».- le génial MOZART lui donna ses lettres d enoblesse
FAGOTT - ital., fagotto; s esp., fagot, fagote). 1. Instr. à vent à anche double et perce conique, formé de 4 éléments en bois (petite branche, culasse, grande branche, pavillon) et d'un bocal en métal.– La basse de la famille des bois.-MUS. – « …a la voix grave et les accès de colère du grand-père de Pierre…se promène souvent avec humour etfantaisie… N’a développé sa véritable autonomie qu’au XXème siècle… instrument riche et doux, il est peu connu il requiert une certaine dextérité avec un positionnement des touches et des clés peu commun. …- « Au XIXème siècle, le facteur allemand Wilhelm Heckel a apporté à l’instrument d’importantes modifications…
COR - s. m. Instrument à vent d’origine guerrière.- le cor est devenu, grâce à Lully, un instrument incontournable de l’orchestre. Pour autant, il est si rarement sur le devant de la scène ! Mal connu peut-être, mal aimé… « Instrument à vent plus petit que la busine et plus grand que l'olifant. Le cor se distingue de la busine, de la corne, du cornet, de l'olifant, de la trompe et de la trompette. Cependant les poètes le confondent parfois avecl'olifant, qu'ils appellent un cor d'ivoire. Mais ce qui distinguait particulièrement le cor de l'olifant, c'est que le premier était très recourbé, de façon à ramener le pavillon par-dessus l'épaule. Dans les châteaux, on annonçait les repas au son du cor : c'est ce qu'on appelait corner l'eau, c'est-à-dire prévenir les convives qu'ils eussent à se laver avant de se mettre à table. Les guetteurs n'avaient pas de cors, mais des cornes ou des olifants. » DictionnaireEugène VIOLLET le DUC (1854

8ème Biennale Internationale de Quintette à Vent "Henri Tomasi" Région Provence Alpes Côte d'Azur

samedi 7 novembre 2009